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Les symptômes vasomoteurs sont le nom médical des bouffées de chaleur et des sueurs nocturnes. Regardez cette vidéo pour découvrir ce qui cause ces symptômes courants qui touchent jusqu’à 80 % des femmes pendant la ménopause.
Non. La ménopause naturelle correspond au moment où vous avez passé 12 mois consécutifs sans cycle menstruel. Les symptômes vasomoteurs correspondent aux bouffées de chaleur et aux sueurs nocturnes qui touchent de nombreuses femmes atteintes de ménopause.
Oui, c’est la même chose : des sensations soudaines et intenses de chaleur au niveau du visage, du cou et de la poitrine, qui peuvent s’accompagner de transpiration, de rougeurs, de frissons et d’un pouls rapide. Les sueurs nocturnes sont des bouffées de chaleur qui se produisent pendant la nuit. Elles peuvent durer entre une et cinq minutes.
La science ne sait pas exactement ce qui cause les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes pendant la ménopause (on parle également de symptômes vasomoteurs). Ce que l’on sait, c’est que les symptômes vasomoteurs trouvent leur origine dans une région du cerveau appelée l’hypothalamus, qui régule la température du corps. C’est là que des neurones spécifiques, appelés neurones KNDy, jouent un rôle important dans le contrôle de la température. Pour maintenir notre thermostat interne sous contrôle, le corps dépend de l’équilibre entre les estrogènes et une substance chimique du cerveau appelée neurokinine B, ou NKB.
Au moment de la ménopause, il se produit un déséquilibre entre les taux d’estrogènes et de NKB. En raison de ce déséquilibre, les neurones KNDy de l’hypothalamus indiquent à votre corps que vous avez chaud alors que ce n’est pas le cas. Pour rafraîchir le corps, l’hypothalamus déclenche des bouffées de chaleur et des sueurs nocturnes. Vous voulez voir ce qui dit la science? Regardez cette vidéo. Voir la vidéo
Oui, c’est possible. 57 % des femmes déclarent que les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes nuisent à leur sommeil, 67 % indiquent que leur niveau d’énergie est réduit et 50 % que leur travail est touché.
Jusqu’à 80 % des femmes souffrent de bouffées de chaleur et de sueurs nocturnes, ce qui en fait les symptômes les plus courants de la ménopause.
C’est variable, mais chez la plupart des femmes, les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes fréquentes* durent plus de sept ans. Dans certains cas, elles peuvent même durer plus de 10 ans.
* Pour certaines femmes, les symptômes vasomoteurs peuvent durer au moins six jours par période de deux semaines.
Bien que ce soit différent d’une femme à l’autre, les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes peuvent commencer avant l’âge de 40 ans, ou jusqu’à 10 ans avant la ménopause.
Oui, et elles ont même un nom médical : SVM (symptômes vasomoteurs).
Une bouffée de chaleur peut s’accompagner d’un pouls rapide, de transpiration, de rougeurs et de frissons. Les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes peuvent effectivement augmenter le rythme cardiaque.
De récentes études ont montré que la fréquence et la gravité des bouffées de chaleur et des sueurs nocturnes peuvent servir à prédire de futurs problèmes de santé chroniques tels que les troubles de la mémoire, les maladies cardiovasculaires et des troubles osseux comme l’ostéoporose.
Si vous pensez que les symptômes vasomoteurs ont une incidence sur votre qualité de vie général, consultez votre médecin.
Certains aliments et boissons peuvent déclencher des bouffées de chaleur et des sueurs nocturnes, comme l’alcool, les aliments épicés, les boissons chaudes et la caféine. Le fait de limiter ou d’éviter ces déclencheurs peut vous aider à réduire la fréquence, la durée ou la gravité de vos symptômes.
Il peut être utile de superposer vos vêtements, de choisir des fibres naturelles, de garder un ventilateur portable à portée de main et de consommer des boissons fraîches non alcoolisées.
Demandez toujours conseil à votre médecin pour savoir comment composer avec les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes.
En un mot : Oui.
La réponse un peu plus détaillée est que des études cliniques ont montré que les femmes ayant un IMC élevé et/ou qui fument sont plus susceptibles de souffrir de bouffées de chaleur et de sueurs nocturnes.
Non. L’expérience est différente pour chacune, mais il a été démontré que l’origine ethnique a une incidence sur le risque de bouffées de chaleur et de sueurs nocturnes. Les femmes noires déclarent souffrir davantage de bouffées de chaleur et de sueurs nocturnes que les femmes d’autres origines ethniques.
Oui, il existe un classement de gravité des bouffées de chaleur :
Références :